La
24ème Toulouse
Troupe Général de Salins |
|
|
|
Le Général de Salins |
|
|
|
1857 - 1938 |
|
Camarade
de promotion et ami du général de Maud’huy (premier
Chef Scout"), le général de Salins lui succède
plusieurs mois après sa mort et accepte de porter à son
tour le titre de « Chef Scout ».
Pendant plus de dix ans, il va consacrer beaucoup de temps à parcourir
la France en tous sens afin de structurer le mouvement naissant et convaincre
les oppositions de tous bords, qui ne manquent pas. Il rencontrera tous
les évêques, afin de conquérir chaque diocèse,
car chaque évêque est maître chez soi.
C’est ainsi que naissent Provinces et Districts. |
Patiemment,
il assemble les éléments d’un encadrement convenable.
C’est dans ce souci qu’il assiste au premier cours de Chamarande,
qui se déroule du 31 mars au 9 avril 1923. Le père Sevin
a noté combien sa présence, ses conseils et ses instructions
furent un encouragement précieux pour tous les scouts de la 1°
Chamarande.
Lors du rallye du 4 novembre 1923, en présence du Commissaire Hubert
Martin, Directeur du Bureau International et bras droit de Baden-Powell,
le général de Salins ne craint pas de déclarer :
« Certaines personnes, peu averties de notre œuvre, s’étonnent
cependant du nombre relativement restreint de nos groupements : 152 troupes
affiliées, 60 en formation. C’est qu’elles connaissent
mal le Scoutisme en général, et le Scoutisme catholique
en particulier.
Nous redoutons les gros bataillons ; nous voulons former une élite,
car, de tous temps, ce sont les élites qui ont conduit le monde.
Notre scoutisme n’est pas une simple œuvre de préservation,
mais il a la prétention d’être une œuvre de formation
profonde, à la fois religieuse et sociale. Nous voulons que
nos garçons soient des chrétiens d’élite, des
chevaliers modernes, toujours prêts à servir Dieu, la Patrie,
la famille. Un tel objet impose un travail en profondeur, inconciliable
avec une trop rapide extension en surface. Celle-ci viendra plus tard,
tout naturellement, à son heure. »
Il préside le Conseil d’administration et le Comité
de règlement qui dirige et centralise toutes les activités
des Scouts de France.
|
Une troupe de Scouts de France, créée le 12 janvier 1942, sous le nom de « 24ème Toulouse Groupe général Guyot de Salins » avait élu domicile dans un appartement du vaste immeuble des Feuillants, propriété du Séminaire (les Lorettes). Lors de la réquisition des locaux par les Allemands, la troupe déménagea au 24 de la rue Jean bardy, dans un local de l’ancienne école libre aujourd’hui démoli.
Jacques Barbançon et Yvan Juel organisèrent la troupe en créant 2 patrouilles : les Lions et les Hirondelles composées d’une dizaine de jeunes chacune.
L’aumônier de la troupe est le curé Faure.
|
|
Ce fut un grand succès et nombre de jeunes du quartier y adhérèrent spontanément afin de goûter aux joies saines de la vie au grand air. Cela permettait de participer à un grand nombre de déplacement à l’occasion des camps de vacances : Verilhac, Tescout, Perpignan, la Dordogne, Najac, Lourdes et bien d’autres encore.
C’était une façon bien agréable de sortir du giron familial car à cette époque les déplacements familiaux étaient rares.
|
|
Le dimanche, des sorties autour de Toulouse étaient organisées : coteaux de Pech David, bois du Récébédou, Reynerie, Bellefontaine et parfois bien plus loin : Bouconne, Sainte marie du Désert… grâce au petit train de Roguet bien poussif dans les montées de côtes, au point que les plus hardis sautaient en marche et galopaient sur le ballast ; et gare aux escarbilles lorsqu’on voyageait sur la plateforme !
Le lieu le plus proche et le plus propice pour se défouler était à l’époque la propriété Guiraud, avec son bois et sa butte qui permettaient de nombreux jeux. On n’avait l’habitude de l’appeler Gironis, ce nom étant plutôt réservé au stade proche, nouvellement aménagé.
Par la suite, une troupe de « Louveteaux » pour les jeunes, des « Guides » pour les jeunes filles et un groupe de « Routiers » complétèrent l’ensemble.
|
|
Quelques noms de cette période 1942/1950 (Patrouille des Hirondelles) : Pierre Loubiès, Jean Bai, P.Boué, Les frères Bourdiau A. & J., André Caille, Capy, Jean Caujolle, Pierre Caujolle, J. Cazaux, Georges Célestin († 2008), René Corraza, Coufignal, J. Coume, Georges Danis, Paul Danis († 2011), Darles (l'oncle de Bernard), Albert Daubeze, Robert Daulon, André Delbosc, Georges Dreuil, R. Itié, René Koch, Honoré Lafforgue († 2012), Georges Lanaspèze, Edmont Lortet, Eugène Lougarre, Maurice Malpel, Paul Milhau, Marcel Morère († 2011), Guy Pech, Jacques Rigal († 2011), Robert Ritto, Léopold Thomas († 2011), Claude Tourte, Alain Trubelle....
|
|
Basée
au début des années 1960 sur la paroisse de "La Trinité",
sous l'autorité spirituelle de l'Abbé AD, la troupe est
ensuite revenue sur la paroisse de Lafourguette où elle a
trouvé un local devenu nécessaire. L'Abbé Maurice
BARBASTE accompagnera alors l'ensemble de la troupe.
20 ans plus tard, le local du 24 - rue Jean Bardy, que nos anciens surnommaient "Le Manoir" est à nouveau mis à la disposition dela Troupe : Les Panthères, les Cigognes, (pièce du milieu) Les Aigles (avec La Falaise) pièce du fond avec les stocks de journaux, Les Gazelles à l'entrée (sorte de cuisine) + Une salle maitrise (salle d'honneur à l'occasion, ou l'on se fit remonter les bretelles lors d'une sortie particulièrement destructrice du côté de Deymes). Salle mise ensuite à la disposition des Routiers.
Obligés de quitter le manoir, la Troupe sera logée dans deux salles contigues à droite de l'église, pour les Pionniers. Les Routiers hériteront à gauche de l'église. d'une salle du même style, qu'ils s'efforceront de décorer et de meubler.
|
|